2016 a certainement été l’année la plus chaude jamais enregistrée et probablement aussi la plus sale et la plus dangereuse. “Le climat a battu des records en 2016″, a déclaré le chef de l’Organisation météorologique mondiale, Petteri Taalas. Avec pour principale cause le changement climatique : la combustion de combustibles fossiles. Le Mont Kilimandjaro a perdu 85% de sa calotte glaciaire, soit 26% depuis 2000. Dans le monde, environ 18 000 personnes meurent aujourd’hui chaque jour des suites de la pollution atmosphérique. Quelque 26 millions de personnes sont également plongées dans la pauvreté chaque année en raison de l’impact des catastrophes naturelles, les chocs climatiques annulant les progrès durement acquis en matière de développement.
Ainsi, 2016/2017 ont été les meilleures années de tous les temps pour la finance verte. De nombreux pays publient des stratégies pour rendre leurs systèmes financiers plus écologiques. En termes simples, la finance verte couvre le financement d’investissements qui génèrent des avantages environnementaux dans le cadre d’une stratégie plus large visant à atteindre un développement inclusif, résilient et durable.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row bg_color=””][vc_column width=”1/1″][vc_row_inner][vc_column_inner width=”3/4″][vc_column_text]Au Kenya, l’équipe de B Lab East Africa a participé à un événement axé sur les opportunités d’investissement vert. Le Fonds africain de garantie (AGF), le Centre du commerce international (CCI) et le Fonds nordique de développement (NDF) ont organisé une conférence sur la finance verte le 21 juin à Nairobi, au Kenya. La participation à l’événement a rassemblé des représentants d’institutions financières, y compris des banques commerciales, des banques pour PME et des institutions de microfinance, ainsi que des décideurs politiques du gouvernement, des représentants d’institutions de financement du développement et de donateurs et d’autres acteurs clés engagés dans le développement durable et l’innovation financière pour la transformation vers une économie verte et inclusive et un avenir durable.
L’événement s’est appuyé sur le travail des trois institutions organisatrices pour élargir l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises (PME) d’Afrique axées sur la croissance verte, en particulier celles axées sur le climat. Reconnaissant que les PME sont le moteur de la croissance au Kenya, qu’elles représentent 25 % du PIB, qu’elles fournissent des emplois et qu’elles favorisent ainsi l’inclusion des femmes et des jeunes.[/vc_column_text][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”1/4″][ish_image image=”3366″ size=”theme-fourth” align=”center”][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_column_text]La Banque centrale et le Trésor national, ainsi que l’Autorité des marchés financiers, le PNUE et l’Association kényane des fabricants ont présenté leurs points de vue sur le rôle des décideurs politiques dans la promotion de la finance verte et de l’énergie verte dans le contexte kényan. Acceptant la nécessité de faciliter un environnement propice à la croissance du financement vert en étant clair sur les signaux politiques qu’ils envoient aux financiers concernant leurs plans pour l’action climatique et le développement durable. Des feuilles de route claires sont nécessaires pour faire le lien entre les objectifs nationaux de haut niveau et les détails techniques de la manière dont l’argent circule réellement dans les banques, les marchés de capitaux, les assurances et les investissements, en renforçant les capacités.
Les IFD, comme le Nordic Development Fund, sont à l’avant-garde de la promotion de la finance verte et de l’investissement responsable. Mais ils sont confrontés à des défis en matière de facilités d’évaluation des risques pour les PME, mais ils sont d’accord sur la nécessité de réduire les exigences en matière de garanties pour que les PME aient un meilleur accès au financement, tout en recherchant des moyens plus innovants de fournir des financements en finançant des projets pilotes et des démonstrations. La conclusion est que les IFD sont en mesure de prendre plus de risques en ajustant les modèles de gestion des risques et en utilisant des modèles de cofinancement.
Il ne fait aucun doute qu’une incertitude considérable pèse sur l’année à venir. Mais une chose est claire : le passage à un financement respectueux du climat, écologique et, en fin de compte, plus durable, semble désormais inéluctable.
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